France : 440.000 enfants de plus touchés par la pauvreté, selon l'Unicef
Le Parisien-28.10.14
Taux de pauvreté en hausse en France
Les pays du sud de l'Europe (Espagne, Grèce, Italie), la Croatie, les pays baltes et trois autres États fortement touchés par la récession (Irlande, Islande et Luxembourg) ont connu la plus forte augmentation de la pauvreté des enfants sur la période. En matière d'évolution de la pauvreté, la France se situe au 30ème rang sur 41, avec un taux de pauvreté en hausse de 15,6% à 18,6%, ce qui correspond à «une augmentation nette d'environ 440.000 enfants pauvres». Le rapport souligne aussi que dans certains pays, dont la France, «la capacité des gouvernements à réduire la pauvreté des enfants s'est affaiblie».
Des solutions en Norvège, Finlande, Pologne
Depuis 2008, le pourcentage de ménages avec enfants n'ayant pas les moyens d'acheter de la viande, du poulet ou du poisson tous les deux jours a plus que doublé en Estonie, en Grèce et en Italie, relève aussi l'Unicef. A l'inverse, dans 18 pays, les familles et les gouvernements ont trouvé les moyens de gérer la crise et ont vu le taux de pauvreté des enfants diminuer, selon le rapport. C'est le cas du Chili, de la Finlande, de la Norvège, de la Pologne et de la République slovaque. L'Unicef y voit la preuve que des solutions existent bel et bien pour réduire cette pauvreté, à condition que les Etats les mettent en oeuvre.
7,5 millions de jeunes Européens sans travail ni études
La crise a aussi touché les jeunes très durement. L'Unicef souligne que le taux d'adolescents de 15 à 24 ans qui ne suivent pas d'études ou de formations et ne travaillent pas a augmenté d'environ 30% en Croatie, Chypre, Grèce, Italie et Roumanie. En France, ce taux s'élève à 11,2%. Dans l'Union européenne, 7,5 millions de jeunes - quasiment l'équivalent de la population suisse - ne travaillaient pas et ne suivaient ni études ni formation en 2013, soit près d'un million de plus qu'en 2008, précise le rapport.
Le Parisien-28.10.14
La pauvreté des enfants a fortement augmenté dans plus de la moitié des pays riches, dont laFrance, alerte ce mardi l'Unicef. Un rapport du centre de recherche du Fonds des Nations unies pour l'enfance a comparé les taux de pauvreté des enfants en 2008 et 2012 dans les 41 pays les plus prospères de la planète. Il en ressort qu'en quatre ans, dans 23 de ces pays, la pauvreté monétaire des enfants a augmenté du fait de la crise.
Taux de pauvreté en hausse en France
Les pays du sud de l'Europe (Espagne, Grèce, Italie), la Croatie, les pays baltes et trois autres États fortement touchés par la récession (Irlande, Islande et Luxembourg) ont connu la plus forte augmentation de la pauvreté des enfants sur la période. En matière d'évolution de la pauvreté, la France se situe au 30ème rang sur 41, avec un taux de pauvreté en hausse de 15,6% à 18,6%, ce qui correspond à «une augmentation nette d'environ 440.000 enfants pauvres». Le rapport souligne aussi que dans certains pays, dont la France, «la capacité des gouvernements à réduire la pauvreté des enfants s'est affaiblie».
Trois fois plus d'enfants pauvres en Grèce
Au total, le nombre d'enfants ayant sombré dans la pauvreté pendant la crise dépasse de 2,6 millions le nombre d'enfants qui en sont sortis depuis 2008 (6,6 millions, contre 4 millions), indique l'Unicef. Et quelque 76,5 millions d'enfants vivent dans la pauvreté dans les 41 pays les plus riches. Cette hausse du taux de pauvreté s'explique par «une détérioration constante de la situation des familles, principalement du fait des pertes d'emplois» ou des coupes opérées dans les services publics. La Grèce fait partie des pays les plus touchés : la proportion d'enfants pauvres et gravement défavorisés y a triplé entre 2008 et 2012.
Au total, le nombre d'enfants ayant sombré dans la pauvreté pendant la crise dépasse de 2,6 millions le nombre d'enfants qui en sont sortis depuis 2008 (6,6 millions, contre 4 millions), indique l'Unicef. Et quelque 76,5 millions d'enfants vivent dans la pauvreté dans les 41 pays les plus riches. Cette hausse du taux de pauvreté s'explique par «une détérioration constante de la situation des familles, principalement du fait des pertes d'emplois» ou des coupes opérées dans les services publics. La Grèce fait partie des pays les plus touchés : la proportion d'enfants pauvres et gravement défavorisés y a triplé entre 2008 et 2012.
Des solutions en Norvège, Finlande, Pologne
Depuis 2008, le pourcentage de ménages avec enfants n'ayant pas les moyens d'acheter de la viande, du poulet ou du poisson tous les deux jours a plus que doublé en Estonie, en Grèce et en Italie, relève aussi l'Unicef. A l'inverse, dans 18 pays, les familles et les gouvernements ont trouvé les moyens de gérer la crise et ont vu le taux de pauvreté des enfants diminuer, selon le rapport. C'est le cas du Chili, de la Finlande, de la Norvège, de la Pologne et de la République slovaque. L'Unicef y voit la preuve que des solutions existent bel et bien pour réduire cette pauvreté, à condition que les Etats les mettent en oeuvre.
7,5 millions de jeunes Européens sans travail ni études
La crise a aussi touché les jeunes très durement. L'Unicef souligne que le taux d'adolescents de 15 à 24 ans qui ne suivent pas d'études ou de formations et ne travaillent pas a augmenté d'environ 30% en Croatie, Chypre, Grèce, Italie et Roumanie. En France, ce taux s'élève à 11,2%. Dans l'Union européenne, 7,5 millions de jeunes - quasiment l'équivalent de la population suisse - ne travaillaient pas et ne suivaient ni études ni formation en 2013, soit près d'un million de plus qu'en 2008, précise le rapport.
Commentaires
Enregistrer un commentaire